[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Mathilde URBANCZYK
Pour la victime jumétoise du cafouillage de Voo, un geste commercial serait la moindre des choses.
Pour la victime jumétoise du cafouillage de Voo, un geste commercial serait la moindre des choses.
Ar. Reporters
JUMET - Faute de n’avoir pas reçu normalement ses factures mensuelles, Monsieur R. a reçu de Voo une facture unique de 1 600 €. Il pointe la firme du doigt.
Monsieur R. , de Jumet, n’a pas reçu de facture pour son pack Voo depuis avril 2011. Il s’en inquiète auprès de l’opérateur de téléphonie et de télévision numérique. On lui répond qu’il n’y a pas de problème, un crédit trop important d’une facture précédente expliquant sans doute la situation. Fin octobre 2012, des rappels par courrier postal et électronique lui parviennent pourtant. La facture est salée : on lui réclame les impayés depuis avril 2011, soit plus de 1 611 € en plus du raccordement à la télédistribution, heureusement déjà payé.
Une erreur informatique est à la base de ce problème qui ne concerne pas tous les clients de Voo. Le cas n’est toutefois pas isolé rapporte Monsieur R. qui s’est notamment informé auprès de l’organisme de défense des consommateurs Test-Achats.
Pour Monsieur R., c’est clair : Voo est en tort et refuse d’assumer sa responsabilité commerciale. Bien que, d’après Test-Achats, l’entreprise a le droit de réclamer le remboursement jusqu’à cinq ans en arrière. Sans intérêt de retard, cela semble aller de soi. En outre, un plan d’étalement de ce paiement important a été proposé par la firme, indique Monsieur R.
Deux mesures prévues par Voo
Du côté de VOO, Patrick Blocry, chargé de communication, explique qu’une procédure est mise en place en pareil cas. Le client doit appeler le call center pour que son dossier soit identifié. Si la plainte est vérifiée, deux mesures peuvent alors lui être proposées.
La première est donc le plan de remboursement sur 10, 11 ou 12 mois, sans intérêt de retard. Un peu court, sans doute, dès lors qu’il s’agit d’une erreur commise par l’opérateur.
Et si, comme le précise Patrick Blocry, le but n’est pas de mettre le client dans une situation économique difficile, il n’en demeure pas moins que la somme, ainsi divisée, est à payer en plus de la facture mensuelle habituelle…
La seconde mesure, plus exceptionnelle, est une réduction de la facture pouvant aller jusque 10 % si la responsabilité de Voo est vraiment engagée.
Selon le porte-parole de Voo, pareille situation arrive rarement : «Quelques dizaines de personnes s’en plaignent chaque mois sur le million de clients que compte l’entreprise.» Une goutte d’eau dans un océan? Peut-être. Mais une goutte de trop pour celui qui en est victime. Et qui estime que, n’étant pas en tort, un «geste commercial» serait la moindre des choses.
source et réaction
http://www.lavenir.net